Requin-zèbre

Requin-zèbre

 

Nom scientifique : Stegostoma fasciatum

 

Famille : Stegostomatidae
Taille : Jusqu’à 350 cm
Distribution : Mer Rouge, Indo-Pacifique

 

Biologie : Il évolue seul sur le récif à la recherche de mollusques, crustacés, petits poissons et serpents de mer. C’est une espèce ovipare (la femelle pond des oeufs, le développement de l’embryon est donc externe à l’organisme de la mère). La ponte est de 2 à 4 oeufs.

 

Statut UICN : En danger

Requin-nourrice

Requin-nourrice

 

Nom scientifique : Ginglymostoma cirratum

 

Famille : Ginglymostomtidae
Taille : Jusqu’à 450 cm
Distribution : Atlantique tropical

 

Biologie : Il se déplace seul sur les fonds rocheux et s’alimente principalement la nuit de poissons, céphalopodes et crustacés. C’est une espèce ovovivipare (les bébés naissent déjà formés. Ils se sont nourris et développés dans des oeufs qui ont éclos à l’intérieur de la femelle). Naissance de 20 à 30 petits qui mesurent une trentaine de centimètres.

Requin-marteau halicorne

Requin-marteau halicorne

 

Nom scientifique : Sphyrna lewini

 

Famille : Sphyrnidae
Taille : Jusqu’à 360 cm
Distribution : Circumtropicale, Indo-Pacifique, Atlantique

 

Biologie : Il évolue seul ou en bancs à la recherche de poissons, céphalopodes ou crustacés dont il se nourrit. C’est le plus commun des requins-marteaux. C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle donne naissance de 15 à 30 petits.

 

Statut UICN : En danger critique d’extinction

Requin-corail

Requin-corail

 

Nom scientifique : Triaenodon obesus

 

Famille : Carcharhinidae
Taille : Jusqu’à 220 cm
Distribution : Mer Rouge, océan Indien, océan Pacifique

 

Biologie : Le jour, il reste à l’abri dans les grottes récifales. La nuit, il chasse à la recherche de nourriture (poissons, céphalopodes, crustacés). C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle peut donner naissance à plusieurs petits (5 max.).

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Requin-chabot bambou

Requin-chabot bambou

 

Nom scientifique : Chiloscyllium punctatum

 

Famille : Hemiscylliidae
Taille : Jusqu’à 100 cm
Distribution : Indo-Pacifique Ouest

 

Biologie : Il fréquente les récifs coralliens. Il se nourrit probablement d’invertébrés et de petits poissons. C’est une espèce ovipare (la femelle pond des oeufs, le développement de l’embryon est donc externe à l’organisme de la mère).

 

Statut UICN : Quasi menacé

Requin gris de récif

Requin gris de récif

 

Nom scientifique : Carcharhinus amblyrhynchos

 

Famille : Carcharhinidae
Taille : Jusqu’à 255 cm
Distribution : Mer Rouge, océan Indien, océan Pacifique

 

Biologie : Il évolue seul ou en bancs à proximité des zones récifales à la recherche de poissons, céphalopodes et crustacés dont il se nourrit. C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle peut donner naissance à plusieurs petits (6 max.).

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Requin gris

Requin gris

 

Nom scientifique : Carcharhinus plumbeus

 

Famille : Carcharhinidae
Taille : Jusqu’à 250 cm
Distribution : Cosmopolite des eaux tropicales et tempérées

 

Biologie : Il vit seul ou en bancs. Il fréquente les fonds coralliens, sableux et les zones estuariennes. C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle peut donner naissance à plusieurs petits (14 max.). Il se nourrit de poissons, céphalopodes et crustacés.

 

Statut UICN : Vulnérable

Requin à pointes noires

Requin à pointes noires

 

Nom scientifique : Carcharhinus melanopterus

 

Famille : Carcharhinidae
Taille : Jusqu’à 200 cm
Distribution : Méditerranée orientale, Indo-Pacifique tropical ouest

 

Biologie : Il évolue seul ou en petits bancs. Il se déplace surtout la nuit à la recherche de nourriture (poissons, mollusques, crustacés). C’est une espèce vivipare (l’embryon se développe à l’intérieur du ventre de la femelle). Elle peut donner naissance à plusieurs petits (6 max.).

 

Statut UICN : Préoccupation mineure

Rascasse volante

Rascasse volante

 

Nom scientifique : Pterois volitans
Famille : Scorpaenidae
Taille : Jusqu’à 38 cm
Profondeur : Jusqu’à 55 m
Distribution : Pacifique tropical, Atlantique Ouest, Méditerranée

 

Morphologie, coloration : Le corps est rayé de bandes verticales blanches et de bandes rouges à brun foncé. La nageoire dorsale et les nageoires pectorales sont constituées de longues épines libres venimeuses.

 

Biologie : La journée, on les trouve dans les endroits sombres. La nuit, elles sortent pour chasser. Il est très fréquent d’observer ces rascasses dans les épaves.

 

Liste rouge IUCN : Préoccupation mineure

 

Le saviez-vous ?

Malgré sa beauté, le poisson-lion est un véritable fléau pour les Antilles.
Originaire de l’océan Indo-Pacifique, il a été introduit accidentellement au début au sud de la Floride (six spécimens se seraient échappés d’un aquarium endommagé par l’ouragan Andrew en 1992).
La prolifération de cette rascasse est fulgurante depuis le début des années 2000 et menace aujourd’hui gravement l’équilibre des récifs coralliens de cette zone.

 

L’animal n’a que peu de prédateurs car les espèces suffisamment grandes pour avaler des poissons pouvant atteindre 40 cm de long ne sont pas nombreuses.
Les poissons capables de supporter le terrible venin de leurs épines dorsales, annales et pelviennes non plus.
La rascasse volante, par contre, est un prédateur vorace.
Des études de contenus stomacaux ont montré une consommation possible de 50 espèces de poissons, appartenant à 21 familles, et des estimations, établies dans les zones à densité très élevée des Bahamas, avancent une prédation de l’ordre de quelque 800 kg de proies par hectare et par an ! Tout poisson mesurant jusqu’à une quinzaine de centimètres de longueur devient une proie potentielle.

 

De plus, le poisson-lion est sexuellement mature très tôt : moins d’un an.
La femelle peut pondre jusqu’à 40 000 oeufs… Même si la mortalité au stade larvaire est importante, ce sont des dizaines et des centaines d’alevins qui viennent peupler les récifs !
Pour mettre fin à l’invasion, il faut trouver un prédateur pour le poisson-lion. Des associations tentent d’éduquer des murènes et des requins à chasser cette rascasse et à s’en nourrir de manière régulière. Est-ce la bonne solution ?

Raie aigle de mer

Raie aigle de mer

 

Nom scientifique : Myliobatis aquila
Famille : Myliobatidae
Taille : Jusqu’à 180 cm
Profondeur : Jusqu’à 300 m
Distribution : Atlantique Est, Méditerranée, Sud-Ouest de l’océan Indien

 

Morphologie, coloration : Elle possède un museau arrondi et des nageoires pectorales pointues. Elle est de couleur brun à noir sur le dos alors que le ventre est clair, presque blanc. La queue en forme de fouet mesure deux fois la longueur du corps.

 

Biologie : Elle évolue seule ou en bancs en pleine eau, ou au-dessus du fond. Elle se nourrit de crustacés, bivalves ou poissons. C’est une espèce ovovivipare (les bébés naissent déjà formés. Ils se sont nourris et développés dans des oeufs qui ont éclos à l’intérieur de la femelle). La gestation dure 6 à 8 mois et la femelle peut donner naissance à plusieurs petits (de 3 à 7).